- 21 octobre 2021
- Envoyé par : Christelle Vailloud
- Catégorie: COACHING
Le site neurobiologique de la PEUR : le noyau caudé
Pour atteindre le système nerveux central, tout stimulus traverse une région du cerveau, le noyau caudé, capable de bloquer l’information si le signal est trop fort = peur.
Ce centre névralgique est différent selon les individus :
> Certains ont très peu de peurs et sont ouverts à ce qui se passe, s’installe alors un état de bien-être du système dans son tout. La flexibilité psychologique est de mise.
> D’autres, au contraire, ont un noyau caudé verrouillé; il n’existe alors qu’une ouverture minimale du passage de l’influx, s’installe alors un état d’inquiétude qui peut devenir constant et tendre vers le trouble anxieux généralisé.
A 20 ans, notre programmation neuronale est quasi complète, cela peut être définit en prenant un raccourci par notre personnalité : en effet, toutes nos tendances juvéniles, sexuelles, sociales, de victime ou de héro par rapport à notre place dans le monde, ce que nous avons de bon ou de mauvais, nos syndromes d’échec et de réussite peuvent s’installer de manière définitive.
Pourquoi ? Parce qu’il est beaucoup plus confortable de reproduire des expériences connues. Cela rassure.
Puis, un jour, vous avez 40 ans et vous êtes devenu un vieil enfant, un vieil adolescent qui n’a jamais mûri. Vous cherchez le bonheur à l’extérieur de vous, dans l’objet au sens propre comme au sens figuré : les autres, vos biens matériels ont pour rôle de vous rendre heureux, une attente que vous nourrissiez déjà enfant auprès des figures parentales. Votre vision du monde est codée depuis 20 ans et tous les jours vous rejouez les mêmes actes : émotionnels, relationnels et comportementaux.
Ce programme est maintenu par le noyau caudé.
Pour changer, grandir et vous élever jusqu’à la fin de votre vie, vous devez sortir des croyances de certitude, de fatalité, de souffrance, de tristesse, de pauvreté émotionnelle afin de chasser l’ombre qui obscurcit votre réalité d’adulte, d’individu mature.
En décidant de vivre une réalité différente, vous faites vibrer un ensemble de neurones. Entre l’ancienne protéine et la nouvelle, la vibration est modulée, le noyau caudé est court-circuité ce qui permet de “déménager” dans une zone du cerveau où vous êtes sans peurs. Vous devenez conscient de ce que vous voulez devenir. Vous utiliserez un cerveau programmé différemment, vous éviterez de multiples expériences non souhaitées et vous éviterez ainsi que l’histoire se répète inlassablement.
” Se conquérir soi-même, c’est conquérir ses limitations” Killian Jornet