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Le rôle du psychopraticien ou praticien en psychothérapie

Il guide les personnes dans l’exploration de leurs ressentis afin de « s’accueillir et s’intégrer » au monde. L’objectif est de leur permettre de réorganiser de manière durable leurs personnalités et leurs comportements.

Le praticien en psychothérapie accompagne les personnes sur la voie du changement. Il est facilitateur dans un processus de guérison et d’épanouissement.

Chaque être humain franchi des phases de développement. Elles sont ponctuées d’influences biologiques et sociales, et ce tout au long de sa vie. Aborder ces phases et les comportements associés, dysfonctionnels, ceux qui nous intéressent en tant que psychopraticien, doit pouvoir aider celui-ci à identifier et nommer les assemblages psychologiques de la personne : l’Ego, le Moi, c’est à dire ce qui permet d’être au monde malgré ses fragilités et le Soi (le self chez Winnicott) comme individu potentiel, harmonisé, sans fractures.

Considérer le symptôme (le mal-être) comme une conséquence du traumatisme est pour moi un risque de développer l’idée qu’il faut se débarrasser de la cause. Ce présupposé développe une idée archaïque d’élimination du mal en soi vécue comme un combat. D’où les nombreuses résistances qui peuvent apparaître. Je fais partie de ceux, comme Carl Rogers, par exemple, qui pensent que le symptôme est une opportunité pour guider le praticien dans sa pratique et par conséquent le client dans sa connaissance de lui-même.

La notion de Carl Rogers met également en avant le rôle de « la présence » avec l’idée d’un processus de naissance de soi que j’affectionne particulièrement.

En tant que psychopraticien, la compréhension de ma propre vision du monde m’oriente vers un axe humaniste et holistique qui tend à prendre la personne dans son tout en considérant qu’elle est active, complexe, autonome et ainsi la rendre actrice de sa renaissance grâce à l’accompagnement thérapeutique.

Une potentialité créative existe en chacun de nous et demande un dialogue libre et authentique. Le but de toute thérapie est le retour à l’homéostasie, à une forme d’équilibre dans le rapport à soi-même, aux autres et au monde.

Le psychopraticien a accès à plusieurs approches thérapeutiques, pour autant, il existe un cadre incontournable :

• Etablir des fondations: Se conformer aux directives déontologiques et établir un contrat thérapeutique permettant de définir, avec le client, les droits et devoirs de chacun afin de créer un climat de confiance ;
• Créer la relation avec le client: Elle doit être, de mon point de vue, une co-construction. Elle s’établi par l’écoute réceptive et active du praticien. La pleine conscience thérapeutique permet un positionnement, une posture juste vis-à-vis du client ;
• Communiquer avec efficacité : Le questionnement pertinent devra permettre l’exploration des différentes perspectives du client ;
• Faciliter la connaissance de soi: Le guidage thérapeutique non directif doit permettre d’ouvrir le champ de conscience du sujet. C’est aussi amener le client à définir ses objectifs et lui laisser assumer la responsabilité d’agir.